samedi 3 août 2013

Quimper, colonial - Quatrième partie

Continuons en terres coloniales, toujours aux côtés d’Émile Monier, la découverte de ces œuvres exceptionnelles en vente à la galerie.


Cette Tête de jeune Sourhaïe, appellation quimpéroise qu'il vaudrait mieux traduire par Sonrhaïe, d'un grand dépouillement et d'une belle pureté met largement en valeur le travail du sculpteur. Lors de la présentation d’œuvres de Monier à la Société coloniale des Artistes français en 1931, un Buste de jeune Sonrhaï était présenté sous le numéro 213.

Émile Monier - Tête de jeune Sourhaïe - Faïence - H. 27,5 cm ; L. 16,5 cm ; l. 11 cm  - Manufacture Henriot, Quimper - ca. 1931.
Du même artiste, une très sculpturale paire de serre-livres représentant des femmes Mangbetu.


Nous sommes là dans nord-est de l'actuelle République Démocratique du Congo. Les Mangbetu étaient connus pour la déformation des crânes, pratiquée chez les jeunes enfants.

Émile Monier - Têtes de Soudanaises, serre-livres - Faïence - chaque élément :  H. 24 cm ; L. 14,7 cm ; l. 10,5 cm  - Manufacture Henriot, Quimper - ca. 1931.
Là encore, au salon de la Société coloniale des Artistes français en 1931 était présentée, sous le numéro 204 Tête de femme congolaise, réduite, en serre-livres.


Des œuvres de thématique coloniale de l'artiste figurent dans les collections nationales et, notamment, au Musée des années 30 de Boulogne-Billancourt.

Suite, dans quelques jours, notamment avec Gaston Broquet...

Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

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