vendredi 27 août 2010

Voyage en Bretagne avec Patrice Cudennec

En cette fin d'été, voyageons en Bretagne à travers quatre toiles de Patrice Cudennec récemment entrées à la galerie :

Fin d'été à Pont-Aven
27cm x 35 cm

Première étape, la campagne de Pont-Aven, ses hameaux traditionnels et ses champs réchauffés de teintes flamboyantes.
Puis, direction la côte...

 Doëlan à l'été
27cm x 35 cm

Le petit port de Doelan, dominé par son phare devant lequel quelques barques attendent les pêcheurs.
Retour dans les terres finistériennes...

Paysage à Chateauneuf-du-Faou
35 cm x 27 cm

Un format peu usuel pour Patrice Cudennec qui traite ici de la campagne près de Chateauneuf-du-Faou, ses vallons profonds et ses champs.
Enfin, quittons le Finistère et cap au nord...

Dinard au soir
27cm x 35 cm
Dinard et ses villas, le bord de mer et la présence complice d'un croissant de lune.

Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

samedi 21 août 2010

Geo-Fourrier à Ploneour-Lanvern - Derniers jours

Il vous reste jusqu'à demain pour aller voir l'exposition de Ploneour-Lanvern, à côté de Quimper, consacrée à Geo-Fourrier et à son travail dans le pays bigouden. Estampes, céramiques, gouaches, livres sont présentés gratuitement aux visiteurs.


Un catalogue d'une quarantaine de pages a également été édité à cette occasion. Il est en vente à la galerie au prix de 15 euros.

jeudi 19 août 2010

Olivier Lapicque - Des poissons et des bulles...

Toute nouvelle gravure d'Olivier Lapicque, reçue ce jour. Cette linogravure est une composition de poissons, d'algues et de bulles...

Dimensions H. 17 cm ; L. 15,5 cm - papier : H. 32,5 cm ; L. 25 cm

Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

samedi 7 août 2010

Trois fillettes de Plougastel en danse - Armel-Beaufils

Emile Jean Armel-Beaufils ( 1882 - 1952 ) a suivi l'enseignement de l'Ecole des beaux-arts de Rennes avant d'intégrer les Beaux-Arts de Paris (ateliers Merson, Mercié, Labatut). Exposant au Salon des artistes français, il est plusieurs fois médaillé. Le sculpteur a réalisé de nombreux monuments aux morts après la Première guerre mondiale (neuf en Bretagne entre 1917 et 1920). Il est l'un de nos grands artistes bretons de l'entre-deux-guerres.

Trois fillettes de Plougastel en danse
 H. 40,5 cm ; L. 34 cm ; l. 18,5 cm
Sur la terrasse signature "Armel Beaufils", au revers Henriot Quimper

C'est à la toute fin des années 1920 que sa collaboration avec la manufacture Henriot débute. Au total, l'artiste aurait créé huit modèles pour la faïencerie. Parmi ces créations, le groupe de "Trois fillettes de Plougastel en danse" qui vient d'entrer à la galerie.



Le groupe montre trois jeunes filles en costume de Plougastel se rendant à la fête. La création du modèle est antérieure à 1931. La facture très classique du travail d'Armel-Beaufils est mise en valeur par un biscuit fin et une polychromie de très belle qualité. La pièce est de parfaite qualité, sans restauration.



Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

vendredi 6 août 2010

En visite chez Yvonne Jean-Haffen

Aujourd'hui même, "Le Télégramme" propose une visite de la demeure d'Yvonne Jean-Haffen à Dinan, "La Grande Vigne"... Un lieu privilégié et riche de souvenirs, un endroit au charme indéniable. Si vous passez par Dinan...

cliché "Le Télégramme"

Yvonne Jean-Haffen. Le paradis en bord de Rance

Surplombant la Rance, la maison de la Grande Vigne et son délicieux parc ont été le théâtre du bonheur de vivre d'Yvonne Jean- Haffen, amie de Mathurin Méheut. C'est aujourd'hui un musée qui rend hommage à sa profusion créatrice.
«Je ne m'attardais pas dans la maison. Le jardin m'attirait par son mystère. Des ronces, des orties, des plantes folles l'envahissaient. Mais au milieu de ces broussailles, des roses apparaissaient dans la verdure», écrit Yvonne Jean-Haffen à propos de la Maison de la Grande Vigne. Le temps n'a pas rompu le charme irrésistible de ce parc pentu. Au fur et à mesure de la montée par les escaliers et les terrasses à flanc de coteaux, le regard, suspendu entre le ciel et l'onde, embrasse le port de Dinan et la vallée de la Rance. Le sommet de cette petite ascension tient toutes ses promesses. Assaillie par la sauvagerie maîtrisée de la végétation, bombardée de couleurs florales, la grande maison de pierre est une redoute accueillante pour l'ombre fraîche et la douceur.

Un «paradou» réconfortant

Yvonne Jean-Haffen, peintre très tôt reconnue pour la qualité et la variété de son oeuvre, est âgée de 42ans lorsqu'elle tombe amoureuse de ce verger paradisiaque déjà centenaire. Nous sommes en 1937. Vers l'est, de l'Allemagne au Japon, les orages s'amoncellent. Yvonne Jean-Haffen va pourtant s'ingénier à faire de la beauté, de la tranquillité et de l'amitié, des remparts contre la barbarie. Mathurin Méheut, son ami et maître, qu'elle admire jusqu'à copier sa boulimie de peindre et sa technique polymorphe, apprécie en esthète et en «vieux camarade» le confort de cette maison où «les journées passent comme des ombres». Entre 1941 et 1943, alors qu'il enseigne à l'école des beaux-arts de Rennes, il goûte à Dinan aux charmes des promenades à bicyclette, des terrasses sur les quais et des soirées amicales. De la maison de la Grande Vigne, dont il a confectionné la girouette en forme de pie picorant du raisin, il confie à sa chère élève:«Vous ne savez pas combien l'image du paradou est douce et réconfortante, bienfaisante à un artiste».

La chambre de l'ami

Les reliefs de ce bonheur balisent ce qui fut le domaine d'Yvonne Jean-Haffen pendant soixante ans: terrasse surplombant la rivière, où le vin blanc devait avoir une saveur exceptionnelle; salle à manger, dont fresque, meubles et objets «faits maison» expriment le savoir-faire artistique de la maîtresse des lieux; arrière-cour toute méditerranéenne avec l'appentis équipé d'un âtre accueillant; sans oublier l'atelier, véritable puits de lumière ayant pignon sur bois. Mais de tous ces lieux de mémoire, le plus émouvant est peut-être la chambre d'amis, ou plutôt de l'ami. Sur la porte, derrière laquelle est accrochée une éclatante toile japonaise, Méheut a peint son monogramme «MM». On peut y voir le remerciement d'un homme vieillissant qui goûte le cadeau d'amitié qui lui a été fait. À moins que, par ce geste, il n'ait voulu donner à cette maison inspirée le statut de chef-d'oeuvre qui lui revient. 

Jean-Luc Germain