mardi 29 juin 2010

Jean Cocteau - Autoportrait

Un autoportrait de Jean Cocteau aux murs de la galerie.

 ŒUVRE VENDUE
Dessin H. 16 cm ; L. 12 cm
Encadrement H. 38,5 cm - L. 32 cm

Après Max Jacob, c'est Jean Cocteau qui est arrivé à la galerie...
Ce dessin à la plume porte une belle dédicace à Madame la Marquise de Polignac et est daté 1928-1929. Il bénéficie de plus d'un bel encadrement.



Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

vendredi 25 juin 2010

Années 20-30 - Les tapis de Kerazan

Des tapis, produits en Pays bigouden dans l'entre-deux-guerres : l'une des surprises des manifestations autour des années 20-30 en Cornouaille... Un intéressant entretien de Marie Prigent-Viegas, attachée de conservation du Musée bigouden de Pont-l'Abbé, est en ligne sur Bigouden.TV.



Pour en savoir plus, il vous suffit de suivre ce lien.

mardi 22 juin 2010

Bulletin des Amis du Musée de la Faïence de Quimper - n°29

Amateurs de céramique de Quimper, le nouveau bulletin de l'association des Amis du Musée de la Faïence vient de paraître !



Au programme de ce nouvel opus, un article sur les ateliers de la région parisienne ayant travaillé avec Louis-Henri Nicot (faïence, grès...), l'étonnante production de luminaires (faïence et bois) à la manufacture HB dans les années 1940, une intéressante présentation de plats à cake des manufactures (cet article permet d'envisager à la fois l'évolution des formes et la diversité des décors), un article revenant sur l'exposition de vierges et saints à Landevennec l'an passé, un retour sur la vente de l'atelier Nam à Paris, le point sur les dernières ventes aux enchères et enfin un amusant quizz proposé par Antoine Maigné et truffé de questions pointues, amusantes et originales !
La preuve donc que le milieu des amateurs de faïence ancienne de Quimper se porte bien !
Le mois prochain, je présenterai le nouveau bulletin du Quimper Club International.

samedi 19 juin 2010

Paul César Helleu - Pointe-sèche - 1901

Après Henri Rivière, même époque, autre style, une estampe de Paul Helleu est en vente à la galerie.

 Ponte-sèche au diamant - ca. 1901
Dimensions avec cadre : H. 61 cm ; L. 48,5

Une leçon d'écriture, une femme en chapeau et un jeune enfant, un appartement parisien... Paul Helleu, le peintre du "tout Paris" de la Belle Époque, nous présente ici son propre fils, Jean, alors âgé de 7 ans, à côté de sa mère ou de sa tante.

Paul Helleu, né à Vannes en 1859, est passé par l'atelier Gérôme aux Beaux-Arts de Paris. Il va rapidement  devenir un spécialiste de la pointe-sèche (au diamant) avec une thématique de prédilection pour les figures féminines et les scènes d'intimité familiale.

Auteur de nombreux portraits mondains (il est un grand ami de Robert de Montesquiou), c'est toute la société de l'époque de Proust qui passe à son atelier et se fait portraiturer (Liane de Pougy, la duchesse de Noailles, la duchesse de Marlborough...). Paul Helleu est d'ailleurs l'artiste qui a inspiré le personnage du peintre Elstir dans "La recherche du temps perdu". Ami de nombreux artistes, il est particulièrement lié à John Singer Sargent et à Whistler (dont il réalise le portrait en 1897).

Il épouse Alice Guérin en 1886, elle deviendra son modèle de prédilection. Ses enfants, particulièrement son fils Jean, seront également des sujets récurrents de ses œuvres.

Marie-Françoise Le Saux, conservatrice du Musée de la Cohue à Vannes, le caractérise comme un peintre charnière entre deux mondes, deux époques.

De nombreuses œuvres de Paul Helleu sont conservées au cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale.

Après contact avec Madame Frédérique de Watrigant, Présidente des Amis de Paul-César Helleu, cette estampe entrera dans le catalogue raisonné de l'œuvre de l'artiste, actuellement en préparation.

Contact et renseignements :
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mercredi 16 juin 2010

Exposition Val Piriou aux Champs Libres

Val Piriou, créatrice de mode, a suivi une carrière fulgurante dans les années 1980-1990. Le Musée de Bretagne, abrité par Les Champs Libres, rend hommage à sa créativité ponctuée de références bretonnes.

 Alain Amet-musée de Bretagne

L'exposition est visible jusqu'au 28 novembre prochain.
Un reportage, visible en suivant ce lien, montre de nombreux vêtements et un commentaire intéressant de Pascal Aumasson, conservateur en chef du Musée de Bretagne.
Pour plus d'informations :  Les Champs Libres - Le Musée de Bretagne.

mardi 15 juin 2010

Henri Rivière - La féérie des heures : l'Aube

Je viens de faire entrer à la galerie une série d'estampes anciennes. Je les détaillerai au fur et à mesure.
Parmi elles, cette belle planche d'Henri Rivière issue de la série "La féérie des heures". Éditée en 1901, il s'agit de la première planche de cette série de 16.

 ŒUVRE VENDUE
Lithographie avant l'encadrement

Les coloris ont gardé une très belle fraîcheur, les marges sont assez grandes et belles. La lithographie vient d'être encadrée par un professionnel quimpérois.
Selon le catalogue édité par la Bibliothèque nationale de France à l'occasion de l'exposition consacrée à Henri Rivière en 2009, "la féérie des heures constitue le chef-d'œuvre de Rivière lithographe. Pour cette série de 16 lithographies, l'artiste a choisi un format inspiré par les kakémonos japonais. Il y aborde le sujet qui lui est le plus cher : les changements atmosphériques et météorologiques au fil des heures du jour et des saisons".

Dimensions de la lithographie encadrée : H. 38,5 cm - L. 75 cm

Contact et renseignements :
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lundi 14 juin 2010

Disparition de Jean Fréour

Une bien triste nouvelle. Le sculpteur Jean Fréour est décédé samedi dernier. Jean Fréour était le dernier Seiz Breur...
Toutes mes condoléances à sa famille. Je garde le souvenir d'un homme attachant, d'un artiste entier.
Article et photographie Ouest-France : 


Jean Fréour vient de décéder à l'âge de 91 ans. Sculpteur figuratif, Jean Fréour étudie à Nantes, puis au Maroc. De retour en France il passe son baccalauréat et devient sculpteur. Sa famille n'apprécie pas ce choix mais cède. Il reçoit alors une formation classique, en 1936, à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux, puis, à ceux de Paris. Il acquiert ainsi une technique de haut niveau. Sculpteur, membre du mouvement artistique breton Seiz Breur, Il s'installe au bourg de Batz-sur-Mer, en 1955, dont il a été maire pendant un an. Sa demeure est située place du Mûrier. Il sculpte avec passion toutes sortes de matériaux, le schiste, le marbre, l'onyx, la pierre bleue de Nozay qui donne cette douceur charmante à ses œuvres. Travaillant la méthode dite « classique » des sculpteurs du XVII e siècle, il réalise des statues en bronze d'une grande beauté. Ces oeuvres sont marquées au sceau du régionalisme et d'une identité bretonne imprégnée de catholicisme.
Unanimement reconnue, son empreinte locale restera marquée dans toute la presqu'île, à l'image de la Bigoudène en prière, en bois, exposée au musée de Guérande (1942), Le Calvaire, à Nozay (1946), de nombreuses statues de chapelle et d'églises (Mesquer, Le Croisic, Quimiac, Batz, Le Pouliguen ou La Baule), et particulièrement la statue de Pierre Bouguer, sur le port du Croisic, ainsi que La paludière devant le musée des Marais, à Batz.
Les obsèques de Jean Fréour auront lieu mardi 15 juin, à 14 h 30, en l'église Saint-Guénolé.

mercredi 9 juin 2010

Quimper Cornouaille Années 1920-1930 - Le livre

Le livre édité par Palantines à l'occasion des expositions de Quimper et Pont-l'Abbé est désormais disponible à la galerie.
L'ouvrage aborde les différents domaines de la création dans l'entre-deux-guerres : l'architecture, le mobilier, la création textile, la céramique, la sculpture, la peinture, l'affiche, l'estampe et le livre illustré.

 176 pages. 150 illustrations.
22 x 28 cm. Relié sous jaquette
Ouvrage sous la direction de Philippe Le Stum
Auteurs : Philippe Bonnet, Denise Delouche, Serge Duigou, Daniel Le Couédic, Philippe Le Stum, Marie Prigent-Viegas, Philippe Théallet

Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

mardi 8 juin 2010

Pays bigouden années 20-30 - La presse en parle

"Le Télégramme" d'hier proposait un article sur la nouvelle exposition du Musée bigouden de Pont-l'Abbé :

cliché "Le Télégramme"

Un été arts déco au Musée bigouden


Le Musée bigouden renoue avec les expositions temporaires. Un rendez-vous consacré aux arts déco. Il réunit quelques pièces d'exception dans les sous-sols du château.
Un Pays bigouden hésitant entre tradition et modernité. La nouvelle exposition temporaire du Musée bigouden évoque les années 20 et 30. Ces années sombres et lumineuses. Elles ont inspiré à la fois artistes et femmes soucieuses de tourner la page. Une époque évoquée à travers quelques pièces sorties des collections du musée. Et de quelques prêts. Une période marquée à jamais dans la pierre. Le Monument bigouden de François Bazin en témoigne. L'oeuvre, dans un modèle réduit, accueille les visiteurs de cette nouvelle exposition temporaire. Comme pour témoigner des luttes sociales de ces années du début du siècle dernier. «C'est le Pays bigouden qu'on connaît aujourd'hui qui débute dans ces années-là», témoigne Marie Prigent, la directrice du service culturel de la ville.  
Source d'inspiration  
Un souffle nouveau que le musée évoque à travers la création. À commencer par sa spécialité: le textile. À cette époque, les femmes veulent entrer dans la modernité. «Le costume conserve sa structure bigoudène, mais des éléments arts déco y sont intégrés». Les trois pièces présentées en témoignent. C'est notamment le cas du plastron de gilet de Marc Le Berre et Suzanne Creston, conçu pour l'exposition universelle de 1937. Le témoin d'un savoir-faire artisanal déjà menacé. «Il fallait sauver l'emploi». C'est notamment ce qu'entreprend Joseph Astor, au manoir de Kerazan. Un atelier de production de tapis pour jeune femme dont l'exposition témoigne à travers quelques pièces. Sans oublier de mettre en lumière la production des artistes des faïenceries de Quimper, très inspirés par les motifs bigoudens.  
Partenariat  
L'exposition temporaire couronne ainsi trois années consacrées au renouveau du musée. «Une nouvelle politique d'exposition qui nous a d'abord conduits à renouveler l'exposition permanente. Les expositions temporaires vont contribuer à animer le musée par des thématiques, même si la salle des costumes sera revue tous les ans», rappelle Marie Prigent. «Une bonne façon de restituer le travail de recherche mené depuis trois ans». Un renouveau que le musée espère pouvoir partager avec un plus grand nombre de visiteurs. Il s'est associé pour l'occasion au Musée départemental breton, suite logique de la célébration du centenaire de la mort de Gauguin et des arts en Cornouaille. Pratique Exposition à découvrir jusqu'au 26septembre, tous les jours, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30. Tarifs: 3,50 €; 2 €; gratuit pour les moins de 12 ans.

               Jean Le Borgne 

samedi 5 juin 2010

De Pont-l'Abbé à Quimper...

Les deux expositions viennent d'être inaugurées. Toutes deux concernent l'entre-deux-guerres en Cornouaille. Quelle réussite !

 Détail d'un tapis de Kerazan - cliché Musée bigouden

A Pont-l'Abbé, les belles salles voutées du château nous proposent une muséographie heureusement modernisée et une thématique autour de la Bigoudénie. Superbes faïences, notamment ce magnifique plat de Georges Brisson qui sert d'illustration à l'affiche de l'exposition, mais aussi du Georges Robin, René-Yves Creston, Marc'harit Houel, François Bazin, Jean Caër... De beaux costumes, notamment ce gilet issu d'une collaboration entre Suzanne Creston et Marc Le Berre... mais aussi, et quelle découverte, des tapis réalisés dans les ateliers de Kerazan !

 Suzanne Creston - Projet d'étoffe

A Quimper, la scénographie est pleinement à la hauteur du projet. Vous évoluez dans différentes pièces d'un appartement d'amateurs d'art cornouaillais de l'entre-deux-guerres. Mobilier, gravures, peintures, sculptures, céramiques se répondent et se complètent. Un régal pour les yeux !  Les grands noms sont tous là : de Quillivic à Méheut en passant par les Fouillen, Creston, Micheau-Vernez, Malivel, Sébilleau, Péron... un réel plaisir. Cette exposition bénéficie d'une durée exceptionnelle et pleinement justifiée puisqu'elle fermera ses portes au mois d'avril 2011, l'occasion de la voir et de la revoir.

Le livre qui accompagne ces expositions, édité par Palantines, sera disponible à la galerie à partir de la semaine prochaine.

vendredi 4 juin 2010

Max Jacob - Ange

Un dessin de Max Jacob (1876-1944) est en vente à la galerie. Il représente un ange, levant la main. Il s'agit d'une belle composition, superbement encadrée, datable vraisemblablement des années 1920. Le dessin est signé à l'encre en bas à droite.

ŒUVRE VENDUE
Max Jacob - Dessin
dimensions dessin H. 25 cm L.17 cm ; cadre H. 40 cm L. 30 cm.

Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

mercredi 2 juin 2010

Expo : le 6 juin, l'Art-Déco breton débarque

Tel est le titre d'un article dans le journal Ouest-France, sous la plume de Ronan Gorgiard. L'article dans son contexte et d'autres visuels en suivant ce lien.

R-Y Creston - Nominoé - cliché Ouest-France

Le musée départemental présente son très riche fonds breton des années 1920-1930. Jusqu'en avril 2011.

La première guerre mondiale terminée, l'Europe connaît un véritable bouleversement dans toutes les formes d'art, marqué chez les plasticiens par une simplification géométrique des formes, notamment. En Bretagne, et singulièrement en Cornouaille, l'époque est créativement très riche. Cela touche les domaines de l'affiche, la faïence, l'architecture urbaine et balnéaire. Les Seiz Breur innovent en matière de mobilier : tandis qu'à Paris, se tient la grande Exposition des Arts-déco en 1925, la Bretagne est saisie par la modernité, traitée en s'inspirant de ses propres racines.
Aucun prêt extérieur

« Toute cette période a été redécouverte au cours des années 1980, souligne le conservateur du musée breton, Philippe Le Stum, et c'est à cette époque que nous avons lancé une politique d'acquisitions avec parfois de bonnes surprises, comme des dons venus des familles d'artistes (gouaches originales de Pierre Péron, sculptures de René Quillivic...) ». Résultat : l'expo longue durée que propose le musée (du 6 juin 2010 au 17 avril 2011) ne comprend que des pièces faisant partie du fonds de l'établissement : 160 oeuvres originales, issues des 50 000 à 60 000 pièces du musée breton.
Une exposition « scénographiée » par le Rennais Eric Morin, qui a imaginé une visite de l'appartement art-déco d'un Breton « branché » de ces années de l'entre-deux guerres. On y retrouve des pièces signées René-Yves Creston et Gaston Sébilleau (comme ce somptueux fauteuil en hommage à Nominoë), René Quillivic, Jeanne Malivel, Mathurin Méheut, Jim Sevellec, Robert Micheau-Vernez, Pierre Péron, Paul Fouillen... et qui évoquent la plupart des néologismes inventés à l'époque pour décrire cette nouvelle forme d'art : néo-celtisme, géométrisme, ruralisme, voire « bigoudènisme ».
Parallèlement à l'exposition proprement dite, les pièces des collections également visibles dans les autres salles du musée et datant elles aussi des années 1920-1930 seront signalées par la présence d'une frise.

Déclinaisons...

Notons que durant la période estivale, la plupart des espaces muséographiques de la région (ainsi que quelques galeries) joueront le jeu autour de cette thématique : Pont-Aven, Concarneau, Benodet, manoir de Squividan, Douarnenez, Pont-Croix, ainsi que le musée des Beaux-Arts de Quimper qui proposera des pièces datant de cette époque dans la salle Max Jacob.
A la rentrée, la médiathèque des ursulines proposera une exposition consacrée aux livres et reliures de cette période, tandis que des visites guidées sont programmées au centre-ville de Quimper autour du patrimoine architectural Art-déco (Ty Kodak, rédaction Ouest-France...), signé Olier Mordrelle.
Afin de laisser une trace de cette superbe exposition, les éditions Palantines sortent un ouvrage avec la complicité des meilleurs spécialistes de cet Art-déco made in Breizh (Daniel Le Couedic, Serge Duigou, Philippe Bonnet, Marie Prigent-Viegas, Philippe Théallet, Denise Delouche et Philippe Le Stum).

L'Appartement Art-déco, inauguration le 5 juin, ouverture au public le dimanche 6 juin, Musée départemental breton.

mardi 1 juin 2010

Quimper Cornouaille années 20-30... un avant-goût !

Le site de l'Agence Bretagne Presse vient de mettre en ligne une présentation de la future exposition du Musée breton. Quelques photographies illustrent l'article. Pour retrouver l'article dans son contexte, cliquez sur ce lien :

Au Musée départemental breton de Kemper, la Bretagne « Art déco » en exposition, du 6 juin 2010 au 17 avril 2011

De notre correspondant : Louis Gildas 


QUIMPER/KEMPER Dans les années qui suivirent la guerre 1914-1918, pour conjurer, inconsciemment sans doute, les horreurs des tranchées, s'ouvrit en Europe une intense période de création artistique.Naquit ainsi le Mouvement surréaliste avec André Breton, Soupault, Aragon, d'autres encore et dont l'un des inspirateurs fut le Lorientais Jacques Vaché.
En Allemagne, vaincue, vint le « Bauhaus » et, plus près, géographiquement, de nous, « l'Art Déco » ! Basé sur la simplification géométrique des formes et de l'ornementation. En vogue durant toute l'entre-deux guerres, cette démarche artistique va marquer architecture, arts graphiques, mobilier, céramique et même le cinéma.
Kemper et la Cornouaille apportèrent une contribution originale à la diffusion de ce nouveau style, immeubles urbains et villas balnéaires, surprenants meubles néo-bretons, affiches et bien entendu les faïences de Kemper.
Le Musée départemental breton s'est, au cours de ces vingt dernières années, constitué une importante collection d'oeuvres et de documents concernant « l'Art Déco » dans ses spécificités bretonnes et cornouaillaises. C'est cette collection, composée de pièces uniques et pour la plupart jamais exposées qui sera visible, dans l'ancienne résidence épiscopale des évêques de Cornouaille, jusqu'au printemps prochain.

Oeuvres de Jim E. Sevellec, Pierre Peron, Paul Fouillen, Jeanne Malivel, Robert Micheau-Vernez, René-Yves Creston... etc.
Le catalogue de l'exposition : « Quimper Cornouaille Années 1920-1930 », ouvrage collectif sous la direction de Philippe Le Stum, éditions Palantines, 176 pages, 30 € est en vente au Musée. ■