jeudi 31 mai 2012

Un legs de 222 faïences au Musée départemental breton de Quimper

Une bien belle surprise pour l'équipe du Musée breton de Quimper. Une personne, inconnue du Musée, a légué un ensemble de céramiques de Quimper.
Récit dans la presse du jour (Le Télégramme)

Jeune fille et fillette de Plougastel - Robert Micheau-Vernez - Henriot - Cliché Le Télégramme
La Quimpéroise Yvonne LeGuillou, décédée en 2011, a légué pas moins de 222 pièces de faïence au Musée départemental breton.
Vingt-cinq d'entre elles ont trouvé leur place parmi les collections présentées au public. «C'est seulement à la mort d'Yvonne Le Guillou que nous avons appris par son notaire qu'elle léguait au musée la totalité de ses faïences», précise Philippe Le Stum, conservateur du musée. Le legs est essentiellement constitué de figurines et de bibelots qui illustrent la diversité des costumes de la Cornouaille de la seconde moitié du XXesiècle.

Des pièces inédites 
Ce don a permis d'introduire dans la collection du Musée breton plusieurs créateurs de faïences qui ne s'y trouvaient pas encore ou y étaient peu représentés comme Robert Micheau-Vernez, Bel Delecourt, Berthe Savigny, Ravallec. «Il y a une réelle politique de valorisation des dons de la part du conseil général et la collection est inaliénable», commente Philippe Le Stum. Ces garanties, essentielles pour les donateurs, permettent au musée de s'enrichir régulièrement de dons depuis sa création en 1846. «Ces actes gratuits et généreux sont des manifestations de civisme qui doivent être saluées», soulignent les responsables de l'établissement. Solange Creignou, conseillère générale déléguée à la culture, considère aussi qu'il est «nécessaire de mettre à l'honneur les donateurs». C'est ce que le musée envisage pour l'année prochaine dans le cadre d'une de ses expositions annuelles.

samedi 19 mai 2012

Amis du Musée de la Faïence - Le bulletin devient Gazette

Tout neuf, le bulletin des amis du Musée de la faïence vient de paraître. Pardon... on ne dit plus bulletin mais gazette.


A l'occasion de ce changement de nom une nouvelle maquette accompagne la parution. Plus claire, plus moderne, la parution porte sur de nombreux sujets intéressants : après l'éditorial optimiste et humoristique du Président de l'Association, vous saurez (enfin !) qui se cache derrière ce célèbre inconnu qu'était René Beauclair, un article richement illustré vous expliquera l'importance d'un modelage de qualité dans l'édition d'une céramique (avec schémas d'Olivier Arnaud à l'appui... et, en tant qu'ancien modeleur chez HB-Henriot, il sait de quoi il parle !), un article de Judy Datesman vous racontera par le menu la visite de nos amis américains du Quimper Club international en septembre dernier à Quimper, enfin, les nouveautés (résultats majeurs des salles des ventes, nouvelles créations des ateliers et manufactures) vous sont racontées par Yannick Clapier.
Une parution sous le signe d'un rajeunissement, disponible pour les adhérents de l'Association des Amis du Musée de la Faïence de Quimper.

Pour adhérer vous pouvez contacter directement le Musée de la Faïence au 02 98 90 12 72
ou bien me contacter à la galerie :


 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

jeudi 17 mai 2012

Patrice Cudennec - Mouillage mauve

Allez... rêvons un peu et assurons-nous que les beaux jours sont arrivés !
Destination le bord de mer avec cette toute nouvelle toile de Patrice Cudennec. 
Dans l'esprit de "Bateaux, balises et filets" que je présentais ici il y a un peu plus d'un an, voici une vision mauve d'un mouillage.

Patrice Cudennec - Mouillage mauve - Huile sur toile - H. 54 cm ; L. 65 cm
Œuvre vendue
Là encore nous retrouvons cette figuration mêlée de symboles proches d'une forme d'abstraction, mais la touche typique de Patrice Cudennec se retrouve facilement pour les amateurs de sa peinture !

Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net


vendredi 11 mai 2012

Quimper.co - Un site, un concours

Un nouveau site vient d'apparaître sur Internet, Quimper.co. Son but est notamment de mettre en relation les divers acteurs du monde de la céramique de Quimper (amateurs, collectionneurs, artistes, manufactures, chercheurs etc.).


Informations et petites annonces gratuites sont déjà en ligne et bientôt un répertoire de liens, un forum, l'édition de livres et bien d'autres choses encore seront au programme de ce site animé par quatre passionnés de céramique de Quimper, tant intéressés par la dimension patrimoniale de la céramique de Quimper que par ses propositions les plus actuelles.


Afin de lancer le site, un concours est déjà en place. Ce concours, ouvert à tous, propose d'inventer les "petits Bretons" du XXIème siècle
Modernes ? Classiques ? A la manière de ? Abstraits ou "post-modernes"... toutes les propositions seront recevables tant qu'elles rentrent dans le cahier des charges du concours.
Trois prix distincts récompenseront les lauréats. Ces trois prix donneront lieu à trois assiettes, pièces uniques, offertes par la manufacture Henriot aux lauréats. Au-delà, les participants pourront devenir les acteurs de la céramique de Quimper dans la mesure où certains décors feront peut-être l'objet d'éditions en céramique... Toutes les possibilités sont donc ouvertes, dans un total respect de l'esprit de la faïence de Quimper, de sa qualité et de son histoire multiséculaire !
Réinventer dans un grand respect de la tradition et de l'histoire du Quimper, voilà l'idée de ce concours ! Inscrivez-vous dans les pas des grands aînés talentueux qui ont, en leur temps, réfléchi à une vision moderne de ce couple emblématique : Alfred Beau, Paul Fouillen, Georges Brisson, Georges Renaud, Jos Le Corre, Pierre Toulhoat, André L'Helguen et bien d'autres...

Donc... n'hésitez pas et, artiste en herbe ou confirmé, entrez dans l'histoire de la faïence de Quimper en inventant les petits Bretons d'aujourd'hui !!!

Pour plus d'informations : www.quimper.co

mercredi 9 mai 2012

Quelques oeuvres de Guy Trévoux

Alors que le livre "Guy Trévoux - Céramiste - Artiste en Cornouaille" vient de paraître et est encore disponible à la galerie, voici quelques œuvres de l'artiste récemment entrées et désormais en vente.
Une intéressante saucière zoomorphe, datée 1952, est une trace rare des pièces uniques créées par l'artiste lors de son passage à la manufacture Henriot de Quimper. Malheureusement cette pièce est légèrement abimée au niveau du bec.
Guy Trévoux - Saucière - Pièce unique - Terre chamottée - Dessous Guy Trévoux 1952 Henriot Quimper et monogramme GT - H. 10,5 cm ; L. 17 cm ; l. 12 cm
Deux assiettes, postérieures, également des pièces uniques, évoquent le travail abstrait de l'artiste. Elles sont traitées aux émaux. La première figure dans l'ouvrage récemment paru, page 49.
Assiette - Diam. 23 cm - Au revers Guy Trévoux Pièce unique - Années 1960-1970
Assiette vendue
Assiette - Diam. 23 cm - Au revers Guy Trévoux Pièce unique - Années 1960-1970
Assiette vendue 
Enfin, ces trois tableaux permettent également de montrer la diversité de la création de Guy Trévoux dans ce domaine.
Sans titre - Huile marouflée sur panneau - Sbd - H. 23 cm ; L. 29 cm.
Amphitrite - Huile sur toile - H. 65 cm ; L.54 cm - Sbd - 1996
Magellan - Huile sur toile - H. 65 cm ; L.54 cm - Sbd - 1996 - Figure dans l'ouvrage "Guy Trévoux" p. 119
Quelques autres huiles de Guy Trévoux sont par ailleurs disponibles à la galerie. Les clichés pourront vous être expédiés sur simple demande.


Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net



dimanche 6 mai 2012

Un combat, une victoire...

Sans malice aucune... voici deux œuvres très récemment entrées à la galerie.
De Jean-Claude Taburet une gouache sur papier déjà ancienne puisque datant de 1973. Pleine de couleurs, de vie et de mouvement, cette œuvre au trait précis et incisif amplifie cette sensation de puissance et de violence d'un combat de coqs.

Jean-Claude Taburet - Combat de coqs - gouache sur papier - H. 5o cm ; L. 65 cm - signée datée en bd JC Taburet 1973
Gouache vendue


A tout combat succède, logiquement, une victoire...


Victoire de Samothrace - Bronze - Fonte ancienne Siot-Decauville - circa fin XIXe-début XXe siècle - H. 58 cm ; L. 33 cm ; l. 32,5 cm

Cette très belle fonte ancienne représente la déesse de la victoire, mais également, chose plus rare dans les représentations en bronze de cette sculpture, la proue du navire. 
Victoire de Samothrace au Louvre
 Nikê est "vêtue d'un chiton à rabat ceinturé sous la poitrine, en tissu très fin, laissant apparaître les formes du corps. Le bas du corps est recouvert par l'épaisse draperie du manteau (himation) enroulé à la taille et qui se dénoue en découvrant la jambe gauche ; il est en train de tomber, seulement plaqué par le vent contre le corps, un pan s'envolant à l'arrière. La Victoire est représentée au moment où elle se pose sur le pont du navire, les ailes déployées, le pied gauche encore en l'air, le pied droit à peine posé".Texte extrait de Wikipédia.
On notera la beauté de la patine de ce bronze issu d'une maison parisienne réputée. La pièce est dans un état excellent.

Terminons sur cette citation de Pierre de Coubertin :
"L'important dans la vie, ce n'est point le triomphe, mais le combat. L'essentiel n'est pas d'avoir vaincu, mais de s'être bien battu".


Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net



jeudi 3 mai 2012

Georges Le Fur - Exposition à Quimperlé

L'excellent graveur Georges Le Fur (présenté en permanence à la galerie) est actuellement en exposition à Quimperlé à la galerie du Présidial. Son exposition se tient jusqu'au 3 juin prochain et rencontre un succès mérité !
Pour plus d'informations pratiques sur cette exposition, je vous invite à faire un tour sur le blog consacré aux expositions municipales de Quimperlé, ce qui vous permettra notamment de feuilleter le dossier de presse.


La presse a relaté le vernissage de cette exposition (Le Télégramme 14 avril 2012) :

Georges Le Fur - Ses exodes dans le havre du Présidial

Une nouvelle exposition s'est ouverte hier soir au Présidial, et elle devrait être très courue, car l'artiste invité est le graveur lorientais Georges Le Fur, qui bénéficie en Bretagne... et ailleurs, d'une belle notoriété.

Ne dites pas à Georges Le Fur qu'il est graveur; en réalité, il est écrivain. Bon, on force un peu le trait en assénant la chose, mais quand même... D'abord, chacune de ses gravures sur bois est unique: il n'a aucune envie de la reproduire telle quelle, sans aucun rajout, à 50 ou 100 exemplaires. Et puis, l'artiste raconte en fait des histoires; pas forcément drôles, puisqu'il s'agit d'exodes. Cela fait des années qu'il travaille ce thème, qu'il l'approfondit, qu'il le creuse avec ses gouges... et l'inspiration semble infinie. Il est tellement «écrivain» qu'à côté des œuvres exposées au Présidial, des phrases poétiques sont inscrites sur les cimaises: «À son sujet, tout ce qu'on pourrait mentionner est qu'un jour, il partit de chez lui»; «Avec les pierres, un monde se ronge d'être comme moi, de nulle part»; «Le tumulte partout, et lui, debout, face à l'inconnu»...

Des cohortes humaines

Sa façon elle-même d'entamer une nouvelle gravure ressemble à celle d'un romancier: il dessine d'abord des animaux fantasmagoriques en errance, et des oiseaux prêts à l'envol et des cohortes de silhouettes humaines en marche; et au loin, ces cimes qu'il faudra peut-être franchir. Avec partout ce chiffre magique qui rassure ou angoisse, c'est selon: le chiffre 7. Il faut dire que la technique utilisée, celle du bois perdu, comme il l'expliquait encore hier soir, le force à imaginer son œuvre dès le début, à «procéder couche par couche, couleur par couleur, à travailler la matière à l'aide de gouges. À chaque couleur, le bois est creusé, si bien que dès la première étape du processus de création, il est "perdu"».

Bientôt Fukushima...

Bien sûr, dans ses œuvres, il ne s'agit pas d'un vrai récit circonstancié. Tout est seulement suggéré: les exodes du passé et du présent sont tellement pluriels. Sa prochaine source d'inspiration, nous confiait-il hier soir, sera sans doute l'évacuation des habitants de Fukushima. Avec ce grand voyageur qui a traversé en voilier l'Atlantique-Nord et arpenté les continents dont l'Afrique (il est même né à Dakar en 1955), les déplacements humains plus ou moins forcés ne pouvaient qu'entrer en résonance. Et ce qui frappe aussi, c'est son goût pour les couleurs, parfois très sombres, mais bien souvent éclatantes. L'arc-en-ciel planétaire semble lui servir de palette.
 

Pratique L'exposition se tient jusqu'au 3 juin dans la galerie du Présidial, rue Brémond-d'Ars. Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 14h30 à 19h. Entrée libre. 

Jean-Jacques Baudet - Le Télégramme