mercredi 24 août 2011

Encore du Fouillen...

L'ouvrage publié à l'occasion du centenaire de la naissance de Paul Fouillen est désormais en vente à la galerie.
 
Publié en 1999, l'ouvrage évoque le parcours de cet artiste attachant et hors-norme. Depuis sa naissance à Lorient, sa jeunesse à Pontivy puis ses multiples créations quimpéroises dans le domaine de la céramique  (de la Grande Maison HB à sa manufacture de la place du Stivel en passant par sa collaboration avec Henriot) mais aussi des meubles et objets pyrogravés ou encore des tableaux et illustrations...
En fin d'ouvrage, une courte partie évoque le travail de Maurice Fouillen, digne continuateur de l’œuvre de son père.
Présenté sous jaquette, l'ouvrage est relié et compte 136 pages.
Il est en vente à la galerie et par correspondance au prix de 35 euros (hors frais de port).

Contact et renseignements :
 02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net

Des cartes postales de Paul Fouillen

Divers modèles de cartes postales de Paul Fouillen (1899-1958) sont en vente à la galerie.

Allons à la fête
Bal à quatre - épuisée
Le marché
Le diable
Un mariage autrefois
Allons à la fête

Ces cartes ont été créées par l'artiste quimpérois à l'époque de sa production de meubles et objets place du Stivel (du début des années 1930 à la fin de la guerre). Plusieurs scènes évoquent à la fois le quotidien local et le légendaire.
Chaque carte, imprimée en bichromie, porte, au revers, le nom de la scène en breton et en français.

Les cartes postales sont en vente au prix de 5 euros l'unité et 25 euros les 6 modèles différents.
Le modèle "Bal à quatre" n'étant plus disponible au 25 août je propose désormais un lot de 5 modèles différents à 20 euros.


Contact et renseignements :
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mardi 23 août 2011

Sévellec - Recherche d'oeuvres

Comme je l'annonçais il y a quelques jours, le Musée de la Faïence de Quimper organise l'année prochaine une exposition consacrée à Jim Sévellec. 


Actuellement le directeur du musée procède à une recherche des pièces qui pourront figurer dans cette exposition. Que vous soyez propriétaire de céramiques, tableaux, meubles... de Jim Sévellec, n'hésitez pas à vous manifester (en envoyant des clichés des œuvres) soit auprès de Bernard Verlingue au Musée de la Faïence contact@musee-faience-quimper.com, soit à la galerie (je transmettrai vos propositions).


Contact et renseignements :
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jeudi 18 août 2011

Un tableau atypique de Micheau-Vernez

Entré il y a peu à la galerie, ce tableau atypique de Robert Micheau-Vernez mérite le détour.

Robert Micheau-Vernez - Scène de sous-bois - Détrempe sur toile contrecollée sur bois - H. 50 cm ; L. 65 cm - 1941
Œuvre vendue

Cette scène de sous-bois utilise la technique de la détrempe. Elle date précisément d'il y a 70 ans puisqu'elle a été exécutée durant l'été 1941. 

Signature de l’œuvre
Nous sommes avec cette œuvre bien avant le développement de la palette très flamboyante caractéristique de l'artiste à partir des années 1950-1960. 
A cette époque, Micheau-Vernez exerce au lycée de Quimper et la scène a été peinte durant l'été puis exposée à la Galerie Saluden (déplacée de Brest à Quimper à la suite des bombardements) en septembre-octobre 1941 parmi des œuvres de Bretagne et de Corse.
Si l'on regarde le livre publié sur l'artiste à l'occasion de l'exposition du Faouët en 2009, peu d’œuvres de cette époque éclaire son évolution picturale.

Contact et renseignements :
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mardi 16 août 2011

Musée de la Faïence : Jim Sévellec en 2012

Jim Sévellec - Groupe de Bigoudènes et marins - Manufacture Henriot (Cliché extrait du volume V de l'Encyclopédie des céramiques de Quimper - éd. de la Reinette)
C'est officiel, l'annonce a été faite jeudi dernier, le 11 août, lors de l'assemblée générale des Amis du Musée de la Faïence. L'exposition de l'année prochaine sera consacrée à Jim Sévellec.
Cliché extrait d'une rencontre avec Jim Sévellec  en 1968 (visible sur le site de l'INA)
Riche projet puisque Sévellec (1897-1971) est l'auteur de très nombreux sujets et décors pour la manufacture Henriot à partir de la fin des années 1920, mais aussi puisque ce Brestois d'adoption, natif de Camaret, était également peintre, illustrateur, décorateur et a enfin laissé son empreinte dans le mobilier de l'époque.
Un beau et riche sujet en perspective !

vendredi 12 août 2011

Quimper Club - Le Journal - Nouveau numéro

Le nouveau numéro du "Journal" du Quimper Club international vient de paraître. La maquette a été légèrement revue.

Au programme une présentation de la prochaine rencontre annuelle, le mois prochain, à Quimper ; un portrait de Paul Moal, peintre et céramiste, par Margaretha et Roger Reinstein ; la première partie d'une étude sur le rôle des femmes dans les faïenceries de Quimper par Antoine Maigné ; un article sur Anne de Bretagne par Gay Smith ; une présentation des nuanciers assiettes-nuanciers par Judy Datesman ; la présentation d'une collection : les céramiques des Taburet chez Dale Day ; enfin, un article sur la moutarde de Dijon, par Madeleine Blondel, Conservateur du Patrimoine, directeur des musées d'art sacré et de la vie bourguignonne à Dijon (l'occasion de montrer de nombreux pots à moutarde à travers les âges). 
Chaque numéro est publié en anglais et pourvu d'une traduction intégrale en français.
Pour toute question concernant le Quimper Club International et l'adhésion en France, n'hésitez pas à me contacter.

Contact et renseignements :
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jeudi 11 août 2011

Toulhoat : une affaire de famille

Le journal "Le Télégramme" revient aujourd'hui, à travers un joli portrait, sur l'histoire de Pierre Toulhoat et de la marque aujourd'hui portée par ses enfants Yves et Marie :

Yves et Marie Toulhoat - cliché Le Télégramme

Toulhoat. Des bijoux intemporels 

La renommée des bijoux Toulhoat dépasse de loin les frontières de la Bretagne. Intemporelles, les créations du Quimpérois se moquent des cycles de la mode celtique. Et avec l'arrivée d'Yves, le fils du fondateur, secondé par sa soeur Marie (tous deux ci-contre), l'entreprise traverse la crise économique sans dommages et retrouve une seconde jeunesse.

Pierre Toulhoat se fait plus discret aujourd'hui. Dans son fauteuil, au milieu de ses souvenirs, des peintures et des céramiques de ses amis, il ménage ses jambes. Mais rien n'est parvenu à calmer ses mains toujours en quête d'activité, ni à ralentir son activité cérébrale. À 87 ans, l'artiste a tout juste ralenti sa production. L'homme aux multiples talents - créateur de tissus pour Le Minor, de somptueux vitraux et de bas-reliefs en céramique - continue encore à créer quelques prototypes de bijoux. Des envolées de mouettes et des sirènes échevelées, qui sont aussitôt mises en fabrication dans l'atelier, au fond du jardin.

Au premier coup d’œil  

Des bijoux originaux que l'on reconnaît au premier coup d'oeil. La patte Toulhoat? «Il a une façon très personnelle d'occuper l'espace, une grande efficacité, un vrai sens de la composition et une grande érudition», expliquent Yves et Marie, la nouvelle génération aux commandes de l'entreprise familiale. Ses sources d'inspiration sont souvent bretonnes. «Il a repris et transposé des motifs du répertoire traditionnel de l'art breton. Des oiseaux sculptés sur les vieilles armoires, des coeurs et fleurons figurant sur les boucles de ceinture du costume des Cornouaillais, etc. Toute notre enfance, nous avons visité des musées dont je sortais épuisé tant on y restait longtemps», se souvient, amusé, Yves Toulhoat. Pierre Toulhoat est aussi un insatiable curieux. Sans cesse, il épluche des piles de livres sur les arts traditionnels du monde entier. Enfin, «bricoleur de génie», il est toujours à la recherche de nouvelles techniques et s'intéresse de près aux bronzes du Bénin. D'où la présence, à côté des triskells et entrelacs celtiques, d'étonnants pendentifs, broches, bagues, boucles d'oreilles et bracelets. Des pièces qui surprennent par leur originalité, leurs lignes brutes et féminines, sobres et inimitables. Pas étonnant que les pièces de Pierre Toulhoat aient séduit les Japonais. «Là-bas, on présente nos broches agrafées sur l'épaule d'un costume masculin».

Yves aux commandes, Marie le seconde  

L'an dernier, Yvonne est décédée. C'est elle qui a longtemps commercialisé les créations de son mari. C'est elle aussi qui lui donnait la température du marché. Yves, 52 ans, a racheté les parts de ses frères et sœurs pour assurer la pérennité de l'entreprise. Marie, 44 ans, le seconde. Les bijoux Toulhoat resteront dans la famille. «Et ils seront fabriqués en Bretagne contre vents et marées», assure Yves Toulhoat. Ingénieur agricole de formation, puis banquier, le quinquagénaire s'est longuement interrogé avant de reprendre les rênes de l'entreprise. Désormais, il sillonne la France et s'envole au-delà des mers, avec ses marmottes (valises de démonstration). Aux clients fidèles, Yves Toulhoat propose pas moins de mille références de bijoux. Bien sûr, la concurrence est vive. En Thaïlande, les bijoux sont fabriqués à des prix défiant toute concurrence. Mais les bijoux Toulhoat ont une âme et une histoire. On les achète sur un coup de coeur, pas sur un coup de tête. Et on les conserve. Reste la crise financière qui a réduit le champ des possibles depuis 2008. «J'étais à Chicago, à un salon, quand Lehman Brothers a fait faillite, on a senti tout de suite la différence», se rappelle Yves Toulhoat. Depuis, le prix de l'or et de l'argent a flambé mais la société quimpéroise a su tenir la tête hors de l'eau. «Nous sommes très réactifs pour répondre aux commandes. Nos bijoux se vendent de mieux en mieux sur internet». Et tandis que son frère travaille à l'avenir commercial de la société, Marie Toulhoat, artiste céramiste, commence à fabriquer à son tour quelques pièces pour le catalogue. Bon sang ne saurait mentir. 

Flore Limantour - Le Télégramme

jeudi 4 août 2011

Robert Micheau-Vernez - Exposition à Lorient

La Galerie du Faouëdic de Lorient consacre durant ce mois d'août son exposition à Robert Micheau-Vernez. Approximativement 200 œuvres sont présentées ici, illustrant la diversité du champ de création de l'artiste.
Pratiquement, la Galerie du Faouëdic se trouve place de l'Hôtel de Ville et l'exposition a lieu du 5 au 30 août, tous les jours de 14h à 19h. Entrée libre.
A la suite de cette exposition, c'est le graveur Georges Le Fur, artiste exposé à la galerie depuis son ouverture, qui sera l'invité de la galerie du Faouëdic.
Extrait du Festicelte, quotidien du Festival Interceltique, 5 août 2011

mercredi 3 août 2011

Un été plein de surprises dans le monde de la faïence de Quimper !

De part et d'autre d'un mouleur de chez Henriot Quimper, Jean-Pierre Le Goff et Jean-Yves Verlingue - cliché Le Télégramme

Le monde de la faïence de Quimper bruissait de rumeurs depuis des semaines et Jean-Pierre Le Goff multipliait les déclarations en ce sens... C'est désormais officiel : encore une grande nouvelle dans le petit monde de la faïence de Quimper. Après la reprise d'HB-Henriot par Jean-Pierre Le Goff, puis l'évolution de la marque devenue Henriot Quimper, voici un nouvel épisode estival : Henriot Quimper rachète la Faïencerie d'Art Breton...
Récit dans la presse du jour (Le Télégramme puis Ouest-France) :

Faïence. «Une journée extraordinaire»

Après la reprise en juillet d'HB-Henriot devant le tribunal de commerce de Quimper, Jean-Pierre Le Goff a annoncé hier, le rachat de la Faïencerie d'art breton (FAB). Annonce faite en présence de Jean-Yves Verlingue.

«Une journée extraordinaire». Jean-Yves Verlingue n'ose pas évoquer le terme d'historique. Et pourtant! Qui aurait pu imaginer en début d'année la réunion des deux frères ennemis ? En février, la faïencerie emblématique de Quimper, HB-Henriot, 50 salariés, est placée en redressement judiciaire. Sa survie est en jeu. Sur décision du tribunal de commerce de Quimper le 7 juillet, elle est reprise par Jean-Pierre Le Goff, un Nantais, qui met pour la première fois les mains dans la pâte à biscuit. HB-Henriot, rebaptisée la semaine dernière Henriot Quimper repart avec 26 salariés. De son côté la FAB vivote. Née en 1994, cette faïencerie «n'aurait jamais dû exister», a estimé hier Jean-Yves Verlingue. La FAB a en effet vu le jour pour concurrencer la «grande maison».

Des grands noms de la faïencerie

Elle a été créée à l'initiative des grands noms de la faïencerie quimpéroise, les familles Verlingue, Henriot, et Breton, commerçants ayant pignon sur rue. Un Henriot, Pierre, la dirige. Et c'est Jean-Yves Verlingue qui a été chargé des discussions. C'est son père qui avait repris HB à «Monsieur de la Hubaudière», société qu'il quittera en 1932. Jean-Yves Verlignue y fait son retour en 1958 en devenant actionnaire majoritaire. En 1968, c'est aussi Jean-Yves Verlingue qui fusionne HB avec Henriot alors en difficulté. Jusqu'au dépôt de bilan en 1983 des «Faïenceries de Quimper». Elles seront alors rachetées par l'Américain Paul Janssens, puis par Pierre Chiron en 2003. Jusqu'à la nouvelle impasse du début d'année. Dès la reprise d'HB-Henriot le mois dernier, Jean-Pierre Le Goff l'affiche, il veut un rapprochement avec la FAB et souhaite même la racheter. «Il n'y a pas la place pour la petite activité de la faïence à Quimper pour deux entreprises», clame le néo faïencier. Les discussions avaient été engagées dès le 6 juin, jour de la réouverture du musée de la faïence, a-t-on appris hier, lors de l'annonce officielle du rachat de la FAB par Jean-Pierre Le Goff, en présence, plus que symbolique, de Jean-Yves Verlingue. La signature est intervenue vendredi soir dernier mais avait été maintenue secrète.

«Je rachète l'histoire»

Ce n'est en effet qu'hier en fin de matinée que les salariés de la FAB ont été réunis et informés par le nouveau propriétaire. Puis dans la foulée ceux d'Henriot-Quimper. «Contrairement aux avis financiers de mes conseils, je n'ai pas fait le choix stratégique de couler la FAB, ce n'est pas une entreprise que j'aurai normalement achetée», a commenté Jean-Pierre Le Goff. «Ce rachat, c'est l'élimination d'une concurrence stérile. Je rachète l'histoire, je m'approprie un peu de la vie de Jean-Yves Verlingue. On a résolu un problème quimpérois, aujourd'hui j'ai payé pour ça», a-t-il précisé. Le montant de cette paix commerciale, industrielle comme psychologique n'a, lui, pas été communiqué. «J'ai vu six repreneurs potentiels. Jean-Pierre Le Goff, lui, a eu tout de suite un discours cohérent. Avec Pierre Henriot, on est arrivé à dire que ce n'était pas possible qu'il y ait deux faïenceries à Quimper. C'est extraordinaire qu'on ait eu cet accord», a jubilé Jean-Yves Verlingue.


Jacky Hamard - Le Télégramme

Dans le journal Ouest-France :

Les 30 jours qui ont changé la faïence quimpéroise

Jean-Pierre Le Goff et Jean-Yves Verlingue - Cliché Ouest-France

En l'espace d'un mois, la faïence quimpéroise a vécu une révolution. Après les années déprime, c'est peut-être l'annonce d'une renaissance...

« C'est un jour historique pour la faïence de Quimper. » Jean-Yves Verlingue, ancien propriétaire d'HB Henriot, actionnaire historique de la Faïencerie d'art breton depuis 1994, ne cache pas sa joie, mardi dans les locaux d'Henriot, dans le quartier de Locmaria. « C'est la première fois que vous revenez ici ? » interroge Jean-Pierre Le Goff, désormais propriétaire des lieux. « Je venais lors des visites guidées. Mais comme cela, oui, c'est la première fois... » Aucune amertume chez l'octogénaire. Lui qui a connu les heures noires, quand l'entreprise a déposé le bilan en 1983, revient cette fois pour sceller devant la presse ce qui paraissait impensable il y a un an encore.
« Il faut stabiliser ! »
En rachetant la Faïencerie d'art breton, la vente a été signée vendredi, Jean-Pierre Le Goff témoigne de sa volonté à sauver le Quimper. HB Henriot lui a coûté 250 000 €. La somme déboursée pour acquérir la Faïencerie d'art breton est nettement supérieure. Il est vrai que la Fab ne se trouvait pas en redressement judiciaire. Cette acquisition témoigne que Jean-Pierre Le Goff a pensé sa stratégie avant de se lancer dans l'aventure.
« Deux faïenceries concurrentes, ce n'était pas possible ! » lance le nouveau patron d'Henriot. Un secteur en crise, deux entreprises fragilisées, pour l'homme d'affaires, il faut clarifier la situation. La reprise d'Henriot, suivie du rachat de la Fab constitue le premier acte de cette stratégie menée en moins d'un mois.
Mais cela ne va pas suffire. Jean-Pierre Le Goff a réparti les rôles. Haut de gamme et peint-main pour Henriot. Chromo et produits dérivés pour la Fab. Mais où et comment ? « Pour le moment, la Fab et son personnel restent sur la zone de Kerdroniou », explique Jean-Pierre Le Goff. Plus tard ? « Je cherche un acheteur pour le bâtiment de la Fab. Mon objectif est clair : faire de Locmaria la vitrine de la faïence quimpéroise. Je ne vais garder que 5 000 m2 de l'énorme superficie actuelle (15 000 m2). Le loyer annuel est de 196 000 €. Il faut faire baisser les coûts de production. » Plus tard, l'homme d'affaires est prêt à acheter cet espace. Il sait que la ville a des projets pour l'autre partie des bâtiments.
Jean-Pierre Le Goff ne manque pas d'idées. Ni de conseils. Mais il garde son sang-froid. « Pour le moment, il faut stabiliser. Je ferai un bilan complet fin septembre. Je finaliserai mes décisions à ce moment. » Côté export, les pays émergents deviennent sa priorité. Les artistes seront priés d'apporter leur créativité pour que le luxe Henriot trouve acheteurs... Finies les braderies aussi...
Dans son bureau provisoire, Jean-Pierre Le Goff prend visiblement du plaisir. « J'ai plusieurs entreprises. Je viens de racheter Sibiril. Mais Henriot, j'ai envie de m'en imprégner. Je me rends compte que c'est passionnant. Une marque tricentenaire ne pouvait pas disparaître. Le potentiel est resté important. Mais après le temps de la compassion dont nous avons bénéficié auprès du public, il va falloir passer à autre chose... » Mariage de passion et de raison, c'est sans doute ce qu'il fallait à la faïence quimpéroise. Qui, désormais, parlera d'une seule voix. En un mois, beaucoup de choses ont changé...

Jean-Pierre LE CARROU - Ouest-France

mardi 2 août 2011

Disparition de Claudine Béréchel

Je viens d'apprendre avec beaucoup de peine le décès de Claudine Béréchel, épouse de René-Marie Quillivic. 
Claudine Béréchel et son époux avaient pratiqué la céramique à la manufacture HB aux côtés de René Quillivic père au milieu des années 1950.
Native de Plénée-Jugon dans les Côtes-d'Armor, Claudine Béréchel a étudié aux Beaux-Arts de Paris. S'intéressant à la fois à la peinture mais aussi aux arts plastiques et à la céramique, elle est lauréate de la Manufacture de Sèvres en 1954. 
Par la suite l'artiste s'illustrera dans différentes techniques et notamment l'estampe. On doit également à Claudine Béréchel une vaste collection de médailles, pièces et bronzes édités par la Monnaie de Paris.

lundi 1 août 2011

Parution du nouveau bulletin des Amis du Musée de la Faïence

Au programme de cette nouvelle parution, un programme un peu particulier.


Nouvelle ouverture du Musée de la Faïence oblige, le bulletin reprend in extenso les discours de Jean-Yves Verlingue, d'Hervé Maupin (président de l'Association) et de Mikaël Micheau-Vernez (vice-président de l'Association). Puis des réponses enrichissantes et argumentées font suite au quizz élaboré dans le précedent numéro par Antoine Maigné, enfin, un index reprend utilement les sommaires des numéros du bulletin depuis sa première parution en mai 1994.
L'assemblée générale des Amis du Musée de la Faïence de Quimper se déroulera dans les locaux du musée le 11 août prochain à partir de 18h.