Il y a maintenant plus de 80 ans, la France célébrait avec faste son implantation à travers le globe. Alors que l'époque bruissait déjà de remises en question, la "plus grande France" s'offrait aux yeux des visiteurs de l'Exposition coloniale internationale de Paris.
Seconde exposition nationale majeure de l'entre-deux-guerres, l'exposition coloniale présentait tant des œuvres d'art, d'artisanat, d'architecture, des régions et pays colonisés par la France que des œuvres issues de la métropole et directement des régions françaises.
Dans ce cadre, très atypique, les manufactures quimpéroises, fidèles à leur rivalité habituelle, eurent recours à des artistes "maison" ou des créateurs extérieurs à la région.
L'exposition est inaugurée le 6 mai 1931. Les manufactures HB et Henriot présentent, sans doute, les œuvres les plus inhabituelles de leur répertoire.
Si nous évoquons cette période, cette création fugitive et originale, c'est qu'un ensemble de céramiques coloniales est en vente à la galerie.
Ailleurs parcouru ou rêvé, selon les artistes, qui s'exprime à travers cet ensemble exceptionnel. Qui sera détaillé sur plusieurs messages successifs.
Commençons par l''Asie, présente à travers cette danseuse khmère ou danseuse cambodgienne de Jeanne Itasse-Broquet (1867-1941). Pièce délicate, d'une très grande finesse, présente à la galerie en deux exemplaires, tous deux réhaussés d'or.
Jeanne Itasse-Broquet - Danseuse khmère ou danseuse cambodgienne - Faïence rehaussée d'or - H. 23 cm ; L. 27 cm ; l. 15,5 cm - Manufacture Henriot, Quimper - ca. 1931. |
Suite des aventures coloniales de la galerie dans quelques jours. Direction, l'Afrique !
Contact et renseignements :
02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net
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