L'exposition Jim Sévellec arrive très bientôt au Musée de la faïence de Quimper. Dès lundi prochain, le 16 avril, il sera possible de découvrir l'univers de cet artiste très breton. Si la part belle sera faite à la faïence, quelques tableaux rappelleront l'activité de cet artiste très prolifique.
Le catalogue de l'exposition sera également bientôt en vente à la galerie (au prix de 25 euros).
Je reviendrai sur l'exposition après son démarrage, mais voici déjà son annonce dans la presse :
Faïence. Les marins en bordée annoncent l'été
Bernard Verlingue devant l'une des vitrines - cliché Le Télégramme |
Le Musée de la faïence, dans le quartier quimpérois de Locmaria,
s'ébroue. Son exposition d'été mettra en lumière 200 faïences du peintre
et céramiste brestois Jim Sévellec, qui vouait une passion sans bornes
aux marins bretons.
Bernard Verlingue, le conservateur
du Musée de la faïence, a soudain des airs de Gulliver lorsqu'il
s'approche des vitrines de sa salle d'exposition temporaire. Des
dizaines de petits personnages, souvent surgis du Brest d'antan, y
prennent leurs aises. «Jim Sévellec est un artiste populaire, connu, qui
peut inciter les gens à venir plus facilement», sourit-il en
contemplant les figurines. Les quatre années de fermeture de son musée
semblent loin. Les 5.500 visiteurs venus admirer l'exposition consacrée
aux grès d'art, l'été dernier, ont définitivement refermé la triste
parenthèse. Place désormais aux projets. «Nous ouvrons dans de
meilleures conditions. Une billetterie commune avec Henriot Quimper
permettra notamment de visiter les deux établissements à tarif
préférentiel. C'est une idée que nous avions en tête depuis très
longtemps», se réjouit Bernard Verlingue. Il évoque une relation
«constructive» avec Jean-Pierre Le Goff, nouveau patron d'Henriot. «Les
relations sont comme elles auraient toujours dû être. Il ne faut pas
oublier que le musée est le garant du patrimoine de l'entreprise»,
reprend-il.
Artiste prolifique
En attendant de concrétiser d'autres partenariats, comme la numérisation de la totalité des modèles, ce sont les derniers ajustements de l'exposition Jim Sévellec qui occupent son esprit. Le peintre et céramiste né à Camaret est un personnage très important de l'histoire des faïences de Quimper. «Nous pensions jusque-là que l'artiste le plus prolifique était Micheau-Vernez, à qui nous devons 140 modèles. Mais avec Sévellec, on en est à environ 180 modèles», s'enthousiasme Bernard Verlingue. Des peintures à l'huile, à l'aquarelle, des meubles, les cartons des vitraux de l'église de Camaret, des tables d'orientation, des dessus de table, des bois pyrogravés... Plonger dans son œuvre donne le tournis.
Les «gâs» de la Marine
Mais ses faïences permettent de retrouver ses sujets de prédilection: les scènes de la vie quotidienne portuaire, à Brest, Camaret ou Douarnenez, même si l'exposition commence par un service d'arts de la table, illustré par des saynètes plus terriennes, avec des travaux des champs, des fêtes et des pardons. Le monde maritime prend vite le dessus. Les «gâs» (sans "r" s'il vous plaît!) de la Marine, souvent en goguette, titubent gaillardement aux quatre coins des vitrines. Le permissionnaire se jette dans les bras de l'élue de son coeur. «Il y a beaucoup d'humour et de tendresse dans tout ce qu'il fait. On voit qu'il a côtoyé les quais toute sa vie», note Bernard Verlingue, qui exhume les propos d'un journaliste de l'époque, qui, observant les marins de Sévellec, écrivait: «Ces personnages luttant contre le vent, celui du noroît, ou celui qui s'élève les soirs de paie».
90% de prêts de particuliers
Une quinzaine de peintures, en rapport avec les faïences, jalonnent aussi l'exposition. «90% des objets sont des prêts de particuliers», continue Bernard Verlingue, qui tire son chapeau aux quelque 150 membres de l'association des amis du Musée de la faïence. «Malgré les quatre années de fermeture, nous n'avons quasiment perdu aucun adhérent». Autant dire qu'un vivier d’œuvres attend son heure, quand on sait que 260 artistes ont collaboré avec les faïenceries au XXe siècle.
Artiste prolifique
En attendant de concrétiser d'autres partenariats, comme la numérisation de la totalité des modèles, ce sont les derniers ajustements de l'exposition Jim Sévellec qui occupent son esprit. Le peintre et céramiste né à Camaret est un personnage très important de l'histoire des faïences de Quimper. «Nous pensions jusque-là que l'artiste le plus prolifique était Micheau-Vernez, à qui nous devons 140 modèles. Mais avec Sévellec, on en est à environ 180 modèles», s'enthousiasme Bernard Verlingue. Des peintures à l'huile, à l'aquarelle, des meubles, les cartons des vitraux de l'église de Camaret, des tables d'orientation, des dessus de table, des bois pyrogravés... Plonger dans son œuvre donne le tournis.
Les «gâs» de la Marine
Mais ses faïences permettent de retrouver ses sujets de prédilection: les scènes de la vie quotidienne portuaire, à Brest, Camaret ou Douarnenez, même si l'exposition commence par un service d'arts de la table, illustré par des saynètes plus terriennes, avec des travaux des champs, des fêtes et des pardons. Le monde maritime prend vite le dessus. Les «gâs» (sans "r" s'il vous plaît!) de la Marine, souvent en goguette, titubent gaillardement aux quatre coins des vitrines. Le permissionnaire se jette dans les bras de l'élue de son coeur. «Il y a beaucoup d'humour et de tendresse dans tout ce qu'il fait. On voit qu'il a côtoyé les quais toute sa vie», note Bernard Verlingue, qui exhume les propos d'un journaliste de l'époque, qui, observant les marins de Sévellec, écrivait: «Ces personnages luttant contre le vent, celui du noroît, ou celui qui s'élève les soirs de paie».
90% de prêts de particuliers
Une quinzaine de peintures, en rapport avec les faïences, jalonnent aussi l'exposition. «90% des objets sont des prêts de particuliers», continue Bernard Verlingue, qui tire son chapeau aux quelque 150 membres de l'association des amis du Musée de la faïence. «Malgré les quatre années de fermeture, nous n'avons quasiment perdu aucun adhérent». Autant dire qu'un vivier d’œuvres attend son heure, quand on sait que 260 artistes ont collaboré avec les faïenceries au XXe siècle.
Source : Thierry Charpentier - Le Télégramme - 11 avril 2012
Renseignements pratiques :
Musée de la faïence de Quimper
14, rue Jean-Baptiste Bousquet
29000 Quimper
Ouverture du lundi au samedi, de 10h00 à 18h00 (en continu)
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