Le Télégramme du 12 novembre puis Ouest-France du 11 novembre :
Le Télégramme - 12 novembre 2011 |
André Soubigou et Mikaël Micheau-Vernez - cliché Ouest-France |
Ar Pesk Aour en version bilingue
C'est par hasard, chez un antiquaire, qu'André Soubigou, des éditions Embanner, découvre des encres originales de Robert Micheau Vernez.
Celles-ci avaient été dessinées en 1942 pour illustrer le roman de Paul Féval, Le poisson d'or, traduit en breton par Roparz Hémon, Ar Pesk aour. Ce roman de 1863 avait besoin d'être réactualisé, ce que Roparz Hémon a fait en breton.
Après avoir eu l'autorisation de Mikaël Micheau-Vernez de réutiliser les encres de son père, André Soubigou a trouvé un traducteur de Roparz Hémon en français pour rééditer cet ouvrage en bilingue : Pierrette Kermoal, grande spécialiste de l'écrivain breton. [Note : Pierrette Kermoal, linguiste, a en fait adapté le texte à un breton plus contemporain].
Né à Brest en 1907, André Micheau-Vernez [Note : Il faut comprendre Robert Micheau-Vernez] a fait de brillantes études d'art à Paris dans les classes de Lucien Simon mais aussi de Maurice Denis. À 25 ans, on lui commande des cartons pour des vitraux de l'église du Conquet. De 1930 à 1960, il s'intéresse au travail de la faïence chez Henriot et s'y révèle très prolifique, parallèlement il continue sa carrière de peintre et il enseigne au lycée Brizeux.
Décédé en 1989, il a fait l'objet de plusieurs expositions rétrospectives en 2011 et 2012. Cet ouvrage n'est tiré qu'à 1 000 exemplaires, on peut aussi voir, jusqu'à samedi, les encres originales à la galerie Philippe Théallet (ancienne galerie Sainte-Catherine dans la rue du même nom). Jusqu'au samedi 12, de 14 h à 19 h, galerie Philippe Théallet, rue Sainte-Catherine. Ouvrages en vente dans ce lieu (20 €).
Celles-ci avaient été dessinées en 1942 pour illustrer le roman de Paul Féval, Le poisson d'or, traduit en breton par Roparz Hémon, Ar Pesk aour. Ce roman de 1863 avait besoin d'être réactualisé, ce que Roparz Hémon a fait en breton.
Après avoir eu l'autorisation de Mikaël Micheau-Vernez de réutiliser les encres de son père, André Soubigou a trouvé un traducteur de Roparz Hémon en français pour rééditer cet ouvrage en bilingue : Pierrette Kermoal, grande spécialiste de l'écrivain breton. [Note : Pierrette Kermoal, linguiste, a en fait adapté le texte à un breton plus contemporain].
Né à Brest en 1907, André Micheau-Vernez [Note : Il faut comprendre Robert Micheau-Vernez] a fait de brillantes études d'art à Paris dans les classes de Lucien Simon mais aussi de Maurice Denis. À 25 ans, on lui commande des cartons pour des vitraux de l'église du Conquet. De 1930 à 1960, il s'intéresse au travail de la faïence chez Henriot et s'y révèle très prolifique, parallèlement il continue sa carrière de peintre et il enseigne au lycée Brizeux.
Décédé en 1989, il a fait l'objet de plusieurs expositions rétrospectives en 2011 et 2012. Cet ouvrage n'est tiré qu'à 1 000 exemplaires, on peut aussi voir, jusqu'à samedi, les encres originales à la galerie Philippe Théallet (ancienne galerie Sainte-Catherine dans la rue du même nom). Jusqu'au samedi 12, de 14 h à 19 h, galerie Philippe Théallet, rue Sainte-Catherine. Ouvrages en vente dans ce lieu (20 €).
Contact et renseignements :
02 98 90 18 22 - 06 61 79 40 69 - galerie.theallet@laposte.net
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