lundi 27 septembre 2010

Locmaria, HB-Henriot... suite


 C'est au tour du journal Ouest-France d'apporter quelques précisions intéressantes sous la plume de Jean-Pierre Le Carrou. N'hésitez pas à laisser vos commentaires ici.

La ville achète 1,8 million les bâtiments de la faïencerie
Bernard Poignant a lâché l'information lors du conseil municipal. « La ville s'est portée acquéreur du bâtiment et des terrains de la faïencerie HB Henriot. » Il ne s'agit pas d'un rachat de la société, qui reste propriété de Pierre Chiron. La collectivité va sortir, quand l'acte officiel sera signé, un chèque d'1,8 million d'euros pour disposer de la maîtrise de cet ensemble immobilier. La faïencerie sera alors locataire. La ville est déjà propriétaire (pour 400 000 €)d'une partie des bâtiments: la maison du gardien, côté église, et le bâtiment défraîchi avec le parking, à l'autre extrémité.
« Cela va nous forcer à avoir une vision globale », commente le maire. Pour le moment, ce dernier assure qu'il n'y a « aucun projet précis » derrière cette acquisition. Le maire a reconnu que la ville « n'est pas allée chercher l'achat ». Mais une demande d'intention d'aléniation déposée par HB Henriot pouvait, par la suite, priver la collectivité de faire valoir son droit de préemption. Et perdre ainsi toute capacité d'intervenir dans un secteur hautement symbolique.
Cette acquisition clarifie partiellement la situation. « C'est une bonne nouvelle car elle correspond à un souhait de Pierre Chiron » estime Michel Merle, directeur de la faïencerie. Cela donne une cohérence à la maîtrise de l'immeuble. Et donner ainsi un nouvel intérêt aux candidats à la reprise de la société. » Qui est toujours à vendre.  HB Henriot compte libérer de la place dans un bâtiment désormais surdimensionné par rapport à l'effectif (50 salariés). « Tout ce qui pourrait apporter une activité économique, culturelle, touristique est positif. Ecole de broderie, les Beaux-Arts, office de tourisme, les chaussons Rivalin, tout est possible... » Une synergie dont bénéficierait la faïencerie. Michel Merle se veut optimiste. « L'engagement de la ville traduit une réelle volonté de relancer le projet de pôle d'activité de Locmaria... »

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