mardi 15 février 2011

Le barde et son épouse entrent au Musée...

Une raison supplémentaire de visiter le Musée de Pont-Aven : trois faïences de chez Henriot, œuvres du sculpteur Louis-Henri Nicot, viennent d'y faire leur entrée. Le barde Cueff et son épouse, originaire de Pont-Aven, sujets de céramiques de l'entre-deux-guerres sont désormais visibles :

Source cliché et article - Ouest-France édition du 12 février 2011

Le buste de Janedick Cueff : un vrai atout pour le musée - Pont-Aven

Le buste en faïence blanche de Janedik Cueff, réalisé en 1928 par Louis-Henri Nicot (1878-1944), a trouvé son écrin au musée. Il est accompagné de deux statuettes en faïence polychrome (1927) représentant à nouveau Janedik Cueff et son époux Émile, oeuvres du même artiste et réalisées par Henriot. La première pièce est un don de Annick Caignan-Cueff, les secondes de Maryvonne Cueff, deux des trois filles du couple.
« Il faut encourager le mécénat, et garder ses pièces dans un salon n'a pas d'intérêt. Ici tout le monde peut en profiter. » Maryvonne Cueff regarde tendrement les pièces qui représentent ses parents, détaille le superbe buste blanc et poursuit, « le buste a été réalisé en chêne et en couleur, et une seule pièce en blanc que Louis-Henri Nicot a offert à maman. Sa place était ici, nous étions d'accord avec ma soeur. »
Un tour d'Europe en costume breton
Janedik, originaire de Pont-Aven, et Émile Cueff, barde, originaire de Saint-Pol-de-Léon, se sont connus chez les Botrel et se sont mariés en 1926 à Pont-Aven. Ils ont ensuite navigué dans toute l'Europe jusqu'en 1965, et chanté le répertoire de Théodore Botrel, « toujours en costume et avec nous aussi, les enfants. »
Janedik Cueff, fut l'une des dernières Pontavenistes à porter la très belle coiffe de Pont-Aven, un peu plus petite qu'aujourd'hui. Émile Bernard (1868-1941), sous les charmes de la famille en a réalisé trois toiles, « Mais nous ne savons pas où sont les toiles. » Le peintre qui entretenait une correspondance avec Janedik Cueff, lui demanda dans l'une de ses lettres de garder son joli costume, chose à laquelle la dame n'a pas failli. Une lettre précieusement gardée par la famille, dont une copie a été faite à l'intention du musée.

 

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