Le journal "Le Télégramme" nous apprend que le Musée Méheut de Lamballe devrait quitter la maison du bourreau pour un lieu, sans doute plus adapté, non encore déterminé :
jeudi 28 janvier 2010
Le Musée Méheut de Lamballe bientôt dans de nouveaux locaux
mardi 26 janvier 2010
Vente de l'atelier Jacques Nam
Le fonds d'atelier de ce célèbre amoureux des animaux, auteur à Quimper de plusieurs superbes pièces, passe en vente le 7 février prochain. Le catalogue de cette vente est consultable en ligne en suivant ce lien.
A noter parmi les lots l'édition des trois lapins par le Musée de la Faïence de Quimper, des éditions en plâtre du chien pékinois et du teckel, deux pièces éditées chez HB dans l'entre-deux-guerres ; deux céramiques (manufacture non précisée) l'une blanche, l'autre craquelée, "Chat debout" et "Chat à l'escargot" (également le plâtre en vente), pourraient être issues des fours de la manufacture quimpéroise.
La vente se déroule le 7 février prochain à Drouot.
samedi 16 janvier 2010
Une visite de la salle des faïences du Musée départemental breton de Quimper
Très belle surprise, la salle des faïences du Musée breton de Quimper est désormais visible en suivant ce lien.
Quelle belle initiative ! Vous pouvez afficher en plein écran l'image panoramique et zoomer sur les diverses céramiques.
vendredi 15 janvier 2010
Georges Le Fur, l'art derrière les barreaux
Georges Le Fur, artiste engagé, intervient dans un centre pénitencier proche de Lorient. Ce choix, il l'explique dans un article que lui consacrait "Le Télégramme" en 2008 :
Chaque semaine, le mardi matin, Georges Le Fur, artiste lorientais, graveur, passe trois heures en prison, au centre pénitencier de Ploemeur... Depuis trois ans, Georges Le Fur donne des cours d'art plastique à une dizaine de détenus, au centre pénitentiaire de Ploemeur. Des rencontres fortes qui nourrissent son univers et son travail. « Je dois franchir dix portes avant d'arriver à ma salle ! ». Georges Le Fur n'a pourtant pas hésité, il y a trois ans, lorsque la Ligue de l'Enseignement lui a proposé d'intervenir en prison. « J'interviens en tant qu'artiste, pas en tant que prof. J'ai une totale liberté ». Crayon, peinture, aquarelle, gravure, la technique est libre. Georges, seul avec les huit détenus, passe entre eux, montre comment faire, aiguille, donne des pistes, des idées. « Pas de programme, pas de paliers, pas d'exercices, pas de thèmes, ils ont assez de contraintes comme ça. Pas d'autorité, c'est pas mon rôle. La seule obligation que je me donne, c'est de passer un bon moment ».
Une aventure immobile
Pour ce graveur au passé fait de voyages et d'aventures, la prison est une expérience de plus. Parti sac à dos en Amérique du Sud, Guyane, Antilles, il a fait la Transat en double sur un bateau de sept mètres en battant le record de lenteur, 54 jours ! Successivement maçon, magasinier, carreleur, il a exercé tous les métiers. Plongeur scaphandrier pendant dix ans, il continuera à peindre sur les plates-formes... Depuis 1986, date de sa première exposition au Présidial, à Quimperlé (29), il ne cessera d'exposer, en France comme à l'étranger, adaptant sa technique de gravure sur bois à un seul sujet aujourd'hui. Depuis onze ans, Georges Le Fur explore le thème des exodes contemporains, les voyages et fuites de « personnages qui ont des histoires aussi lourdes que celles de mes prisonniers ».
Lettre à Rachida Dati
Des prisonniers qui changent souvent, mais dont certains se révèlent très doués. « Y en a un qui est sorti, qui avait découvert la peinture avec moi, et qui prend maintenant des cours. Il se débrouille bien, on est resté en contact, et je ne désespère pas de le faire exposer un jour... ». Avec les dessins de ses élèves, qu'il scanne, Georges imprime des enveloppes, dont certaines sont déjà parvenues jusqu'à Rachida Dati, accompagnant leurs courriers...
Une oreille attentive
Mais ce qui importe le plus, ce sont les relations humaines. « Des histoires très fortes, une relation tout sauf anodine. Avec eux, on ne peut pas tricher : si tu donnes, ça passe. Ils me respectent parce que je les respecte. Je ne rencontrerai jamais ailleurs des personnalités aussi denses. J'ai la sensation d'être dans la réalité des choses, ça m'a conforté dans mon regard sur le monde ». Beaucoup d'émotion, beaucoup d'écoute « Je ne suis pas censé connaître leur histoire, mais ils se confient et je ne freine pas. Mais je reste extérieur à l'histoire, je ne porte pas de jugement. Je ne peux pas ».
Une aventure immobile
Pour ce graveur au passé fait de voyages et d'aventures, la prison est une expérience de plus. Parti sac à dos en Amérique du Sud, Guyane, Antilles, il a fait la Transat en double sur un bateau de sept mètres en battant le record de lenteur, 54 jours ! Successivement maçon, magasinier, carreleur, il a exercé tous les métiers. Plongeur scaphandrier pendant dix ans, il continuera à peindre sur les plates-formes... Depuis 1986, date de sa première exposition au Présidial, à Quimperlé (29), il ne cessera d'exposer, en France comme à l'étranger, adaptant sa technique de gravure sur bois à un seul sujet aujourd'hui. Depuis onze ans, Georges Le Fur explore le thème des exodes contemporains, les voyages et fuites de « personnages qui ont des histoires aussi lourdes que celles de mes prisonniers ».
Lettre à Rachida Dati
Des prisonniers qui changent souvent, mais dont certains se révèlent très doués. « Y en a un qui est sorti, qui avait découvert la peinture avec moi, et qui prend maintenant des cours. Il se débrouille bien, on est resté en contact, et je ne désespère pas de le faire exposer un jour... ». Avec les dessins de ses élèves, qu'il scanne, Georges imprime des enveloppes, dont certaines sont déjà parvenues jusqu'à Rachida Dati, accompagnant leurs courriers...
Une oreille attentive
Mais ce qui importe le plus, ce sont les relations humaines. « Des histoires très fortes, une relation tout sauf anodine. Avec eux, on ne peut pas tricher : si tu donnes, ça passe. Ils me respectent parce que je les respecte. Je ne rencontrerai jamais ailleurs des personnalités aussi denses. J'ai la sensation d'être dans la réalité des choses, ça m'a conforté dans mon regard sur le monde ». Beaucoup d'émotion, beaucoup d'écoute « Je ne suis pas censé connaître leur histoire, mais ils se confient et je ne freine pas. Mais je reste extérieur à l'histoire, je ne porte pas de jugement. Je ne peux pas ».
mardi 5 janvier 2010
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