Nicolas Lambert, dont j'expose des gravures à la galerie depuis quelques semaines (et que je présenterai bientôt ici) vient de réaliser pour l'église Saint-Chrysante en Primelin deux statues en bois polychromes. La presse s'en fait écho (Le Télégramme - 16 mai 2010). Mais que faut-il faire pour voir son nom correctement orthographié quand on s'appelle Théallet ?
Saint-Chrysante - Une chapelle à découvrir
Blottie dans la vallée de Kerscoulet, au milieu des bois, la chapelle Saint-Chrysante se fait discrète. Seuls la connaissent les habitants de la commune et les randonneurs. Discrète aussi, car elle n'ouvre ses portes que le jour du pardon. Aujourd'hui sera donc le seul jour de l'année où tous pourront avoir accès à la plus petite chapelle du Cap-Sizun. Et découvrir deux nouvelles statues de ce saint au nom de fleur qui n'a pas l'honneur du calendrier. Saint Chrysante, fils d'un sénateur romain, est né, dit-on, en Égypte. Venu vivre à Rome, il fut attiré, au grand dam de son père, par le christianisme naissant. Une croyance qui lui valut d'être supplicié, emprisonné et enterré vivant. Tout comme ils s'étaient «approprié» les saints celtiques, les Bretons adoptèrent ce martyr sous le nom de sant Crisen.
Cent heures de travail
Toutes ces informations ont permis à Nicolas Lambert, de Pouldavid, à la demande de l'Association de sauvegarde du patrimoine religieux de Primelin, de redonner vie à ce personnage. C'est dans un billot de cyprès, entreposé depuis longtemps à Saint-Tugen et fourni par l'association, que le jeune artiste, également graveur (il expose actuellement à la galerie Philippe Théattet, à Quimper) et que l'on connaît dans le Cap pour avoir réalisé la réplique de la «caravelle» de l'église Saint-Raymond pour le musée maritime d'Audierne, a sculpté les statues. Teint hâlé, puisqu'originaire d'Égypte, sans barbe puisque romain, le saint porte une grande palme, comme sur la fragile statue ancienne qui, exceptionnellement, aujourd'hui, quittera l'abri de Saint-Tugen pour «sa» chapelle.
Bénies par le clergé
Ces deux statues de bois peint, qui ont été bénies hier soir lors de la messe du pardon qui se déroule depuis quelques années en l'église paroissiale, habiteront désormais la chapelle Saint-Chrysante. Au risque de s'ennuyer quelque peu, près de la curieuse fontaine intérieure, si on ne leur rend visite qu'une fois ou deux par an...
Et dans le journal Ouest-France du 18 mai :
Cent heures de travail
Toutes ces informations ont permis à Nicolas Lambert, de Pouldavid, à la demande de l'Association de sauvegarde du patrimoine religieux de Primelin, de redonner vie à ce personnage. C'est dans un billot de cyprès, entreposé depuis longtemps à Saint-Tugen et fourni par l'association, que le jeune artiste, également graveur (il expose actuellement à la galerie Philippe Théattet, à Quimper) et que l'on connaît dans le Cap pour avoir réalisé la réplique de la «caravelle» de l'église Saint-Raymond pour le musée maritime d'Audierne, a sculpté les statues. Teint hâlé, puisqu'originaire d'Égypte, sans barbe puisque romain, le saint porte une grande palme, comme sur la fragile statue ancienne qui, exceptionnellement, aujourd'hui, quittera l'abri de Saint-Tugen pour «sa» chapelle.
Bénies par le clergé
Ces deux statues de bois peint, qui ont été bénies hier soir lors de la messe du pardon qui se déroule depuis quelques années en l'église paroissiale, habiteront désormais la chapelle Saint-Chrysante. Au risque de s'ennuyer quelque peu, près de la curieuse fontaine intérieure, si on ne leur rend visite qu'une fois ou deux par an...
Et dans le journal Ouest-France du 18 mai :
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