Dans son édition Quimper du 27 mars 2009, "Le Télégramme" publie un article intitulé sobrement "Musée de la faïence. Fermé au public pour la troisième saison".
La réouverture du Musée de la faïence, créé par l'un des petits-fils du faïencier Jules Verlingue semble très compromise. Tout le monde s'accorde sur l'intérêt du lieu et de cette collection unique au monde mais rien ne bouge.
«Il nous manque aujourd'hui 150.000€ pour fonctionner. Si on trouve une solution, on est opérationnel du jour au lendemain», souligne Bernard-Jules Verlingue, le directeur du musée.
Quand en 2006, le musée perd quatre de ses cinq partenaires privés, il a fallu se résoudre à fermer le musée pour la saison. «Du côté du secteur privé, on s'est rendu compte très vite que pour trouver des financements, c'était mission impossible compte tenu de la conjoncture. On a donc beaucoup travaillé en direction des pouvoirs publics», précise le responsable, soutenu dans sa démarche par l'association des Amis du musée, qui compte 250 membres répartis dans le monde entier.
Aucune avancée concrète
Une première table ronde a été organisée par le conseil général et la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) et une deuxième a suivi, conduite par la mairie. Une des pistes retenue était un rapprochement avec le Musée breton. «Cela en est resté là», indique Bernard-Jules Verlingue qui avait eu bon espoir que les choses avancent après sa rencontre avec Pierre Maille, président du conseil général, cet été. Mais aucune décision concrète n'est intervenue depuis. « C'est la collection la plus importante au monde de faïence de Quimper, et on dispose aussi d'une source de documentation énorme, plus de 3.000 planches d'artistes et d'ateliers», commente le directeur qui regrette qu'on soit arrivé si près d'une solution et que rien n'aboutisse. Pour lui, «c'est oublier que la réputation de la ville de Quimper ne vient pas de son équipe de foot mais de sa faïence». Du côté de la municipalité, la réponse est ferme. La ville ne prendra pas en charge un troisième musée. «Le mieux, c'est que le Musée breton expose les pièces du Musée de la faïence», indique le maire Bernard Poignant, pour qui la priorité reste, s'agissant du pôle faïence, l'usine et le travail.
Pas d'ouverture au public
Pour la troisième saison consécutive, la décision a donc été prise de ne pas rouvrir au public et de licencier Philippe Théallet, un des deux permanents du musée. « On avait jusqu'à présent réussi à maintenir son emploi pendant deux saisons. Cela nous a permis de boucler l'encyclopédie des céramiques de Quimper et de s'attaquer à l'inventaire des collections qui compte près de 3.200pièces», indique Bernard-Jules Verlingue qui continue son travail d'expertise, notamment dans le cadre du label des entreprises du patrimoine vivant et maintient l'activité de son atelier ouvert aux artistes tels que Patrice Cudennec. « Cela représente une niche non négligeable qu'on développera dans les années à venir»,précise-t-il.
Delphine Tanguy
Le musée présent dans des expositions
À l'occasion de l'exposition consacrée à l'artiste Robert Micheau-Vernez, cet été, au Musée du Faouët un certain nombre de pièces du Musée de la faïence seront présentées. Les collections du musée seront également présentes dans l'exposition à l'Abbaye de Landévennec, en juillet et août en lien avec la sortie du livre «Terres sacrées, vierges et saints en faïence de Quimper» d'Antoine Maigné aux éditions de La Reinette. Une séance de dédicaces est prévue au Musée de la faïence, le vendredi 10 avril, de Il h à 14 h.
La réouverture du Musée de la faïence, créé par l'un des petits-fils du faïencier Jules Verlingue semble très compromise. Tout le monde s'accorde sur l'intérêt du lieu et de cette collection unique au monde mais rien ne bouge.
«Il nous manque aujourd'hui 150.000€ pour fonctionner. Si on trouve une solution, on est opérationnel du jour au lendemain», souligne Bernard-Jules Verlingue, le directeur du musée.
Quand en 2006, le musée perd quatre de ses cinq partenaires privés, il a fallu se résoudre à fermer le musée pour la saison. «Du côté du secteur privé, on s'est rendu compte très vite que pour trouver des financements, c'était mission impossible compte tenu de la conjoncture. On a donc beaucoup travaillé en direction des pouvoirs publics», précise le responsable, soutenu dans sa démarche par l'association des Amis du musée, qui compte 250 membres répartis dans le monde entier.
Aucune avancée concrète
Une première table ronde a été organisée par le conseil général et la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) et une deuxième a suivi, conduite par la mairie. Une des pistes retenue était un rapprochement avec le Musée breton. «Cela en est resté là», indique Bernard-Jules Verlingue qui avait eu bon espoir que les choses avancent après sa rencontre avec Pierre Maille, président du conseil général, cet été. Mais aucune décision concrète n'est intervenue depuis. « C'est la collection la plus importante au monde de faïence de Quimper, et on dispose aussi d'une source de documentation énorme, plus de 3.000 planches d'artistes et d'ateliers», commente le directeur qui regrette qu'on soit arrivé si près d'une solution et que rien n'aboutisse. Pour lui, «c'est oublier que la réputation de la ville de Quimper ne vient pas de son équipe de foot mais de sa faïence». Du côté de la municipalité, la réponse est ferme. La ville ne prendra pas en charge un troisième musée. «Le mieux, c'est que le Musée breton expose les pièces du Musée de la faïence», indique le maire Bernard Poignant, pour qui la priorité reste, s'agissant du pôle faïence, l'usine et le travail.
Pas d'ouverture au public
Pour la troisième saison consécutive, la décision a donc été prise de ne pas rouvrir au public et de licencier Philippe Théallet, un des deux permanents du musée. « On avait jusqu'à présent réussi à maintenir son emploi pendant deux saisons. Cela nous a permis de boucler l'encyclopédie des céramiques de Quimper et de s'attaquer à l'inventaire des collections qui compte près de 3.200pièces», indique Bernard-Jules Verlingue qui continue son travail d'expertise, notamment dans le cadre du label des entreprises du patrimoine vivant et maintient l'activité de son atelier ouvert aux artistes tels que Patrice Cudennec. « Cela représente une niche non négligeable qu'on développera dans les années à venir»,précise-t-il.
Delphine Tanguy
Le musée présent dans des expositions
À l'occasion de l'exposition consacrée à l'artiste Robert Micheau-Vernez, cet été, au Musée du Faouët un certain nombre de pièces du Musée de la faïence seront présentées. Les collections du musée seront également présentes dans l'exposition à l'Abbaye de Landévennec, en juillet et août en lien avec la sortie du livre «Terres sacrées, vierges et saints en faïence de Quimper» d'Antoine Maigné aux éditions de La Reinette. Une séance de dédicaces est prévue au Musée de la faïence, le vendredi 10 avril, de Il h à 14 h.
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